Le doigt d'honneur, c'est de la liberté d'expression

Publié le par Moto

Thomas Burns est un de ces mecs qui aime aller au bout des choses. Son histoire: L'année dernière, du côté de New Castle en Pennsylvanie, il se retrouve bloqué dans les bouchons. La route était en travaux. Fin de journée, fatigué énervé, Burns arrive à la fin de l'embouteillage et lâche un doigt d'honneur à un des ouvriers. L'autre le prend très mal, et va le dire aux flics. Burns hérite d'une citation à comparaître pour outrage aux bonnes moeurs, abandonnée quelques semaines plus tard devant l'ampleur du délit.

L'affaire aurait pu s'arrêter là, mais Burns est tellement convaincu de son bon droit qu'il décide de porter plainte pour avoir été accusé à tort. Son droit à la liberté d'expression, assuré par le Premier Amendement de la Constitution des Etats-Unis, a été bafoué.

Sa plainte vaut le détour :“Le geste n'était accompagné d'aucune insulte ou menace, et n'était visible par personne d'autre que les ouvriers. Le geste, bien qu'insultant, n'avait aucune connotation sexuelle ou lascive, et n'a créé aucun trouble à l'ordre public.

Le pire c'est qu'il va certainement gagner. En Pennsylvanie, la jurisprudence a établi qu'un doigt d'honneur ne constitue pas automatiquement un outrage aux bonnes moeurs. Ce n'est pas un geste obscène s'il n'est pas utilisé dans un contexte sexuel évident.

Publié dans Culture et vous

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